Louise-Marie (0m87 hauteur pour 1m05 de diamètre à la base), Ferdinande-Cécile (1m08 hauteur pour 1m20 à la base) et Etiennette-Alexandrine-Charlotte (1m16 hauteur pour 1m30 à la base) rythment la vie des Briards depuis juillet 1824.
Elles ont remplacé les trois précédentes cloches qui avaient été descendues à la Révolution. Elles ont été bénites par François Cavalier, curé-doyen de Brie. Toutes trois portent en relief les armes de France d’azur à 3 fleurs de lis d’or, la couronne royale couronnant le tout. Les sonneries des cloches ont rythmé pendant plusieurs siècles la vie et les prières des villageois. On distingue deux types de sonneries : le tintement (qui indique les heures et qui sert également pour sonner le glas lors des obsèques) et la volée (pour les différentes célébrations comme la messe, les fêtes religieuses ou les mariages). S’y rajoute une sonnerie particulière avec l’angélus qui commémore le moment de l’Incarnation de Jésus (comme l’illustre le tableau peint par Millet en 1857 à Barbizon en Seine-et-Marne). Depuis le XIVe siècle, cette prière est rythmée par trois séries de trois tintements suivis d’une pleine volée à 7h, midi et 19h. Après un mécanisme manuel avec des cordes, c’est désormais un système électrique qui fait sonner les cloches de l’église de Brie-Comte-Robert.