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L'assommoir

Patrimoine majeur de notre ville, le château recèle encore bien des mystères. En passant par la porte de Brie (entrée sud-ouest, côté marché), n’hésitez pas à lever la tête pour découvrir un important moyen de défense du château : l’assommoir.

L'assommoir

Totalement soustrait à notre regard car masqué par de nombreuses réparations de la voûte effectuées aux XIXe et XXe siècles, il fut heureusement retrouvé grâce à l’étude archéologique, lors des grands travaux de restauration de 2003, et restitué à l’identique. La défense dans un édifice castral est primordiale. Avant cet assommoir, trois éléments permettent de protéger le château : les douves, le pont-levis (aujourd’hui disparu) et le mur d’enceinte bordant les douves (devenu presque invisible car fortement arasé). Arrive ensuite la défense des portes où nous retrouvons la combinaison herse / assommoir / portes à deux vantaux, bloquées ici à l’intérieur par deux barres horizontales dont on voit encore les trous d’encastrement, système qui s’impose dès la fin du XIIe siècle. L’assommoir, mesurant ici 1,08 m sur 0,30 m, correspond à une ouverture percée dans l’étage de la tour permettant le tir de flèches, les jets de pierre ou toutes sortes de projectiles, excepté l’huile bouillante qui n’est, rappelons-le, qu’une vision romantique du XIXe siècle d’un Moyen Âge rêvé.

Envie d’en savoir plus ? : André Chatelain, Château-forts, images de pierre des guerres médiévales, Rempart, 1983. Jean Mesqui, Les châteaux forts : de la guerre à la paix, Découvertes Gallimard, 1995. Le château de Brie-Comte-Robert, les Amis du Vieux Château, 2007.