Pour célébrer l’arrivée du printemps, découvrons l’arbre nouvellement planté par la ville au jardin des Bienfaîtes.
Depuis janvier, la ville possède un nouvel arbre, original : « le désespoir des singes ». Ou, de son vrai nom l’Araucaria du Chili. Appartenant à la famille des conifères, il doit son surnom à ses feuilles triangulaires imbriquées et très pointues, rendant son ascension impossible par ces fameux singes même si, paradoxalement, le Chili, pays d’origine de cet arbre, ne compte pas de singes sur son territoire !
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) le classe dans les « Vulnérables ». Cela signifie que l’Araucaria du Chili est « face à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage à l’avenir à moyen terme ». Chez nous, il demeure assez rare mais nous pouvons compter dans notre commune 4 à 5 arbres situés chez des particuliers.
Petit rappel historique. À la fin du XVIIIe siècle, le Désespoir des singes commence à être importé en Europe. L’histoire veut que le botaniste Menziès ne mangeât pas entièrement le dessert qu’on lui proposa : des graines d’Araucaria semblables à des pignons. Il les ramena pour les planter en Angleterre.
Cet arbre, bien qu’ayant une croissance lente, peut atteindre 50 mètres de hauteur et vivre jusqu’à 1 000 ans ! Le nouvel arrivant de Brie mesure, à ce jour, 3 mètres environ, et n’a qu’une quinzaine d’années. Souhaitons-lui une longue vie !
Envie d’en savoir plus : Claude Guinaudeau, L’arbre en milieu urbain, Choix des plantations et entretiens, CSTB, 2010 / Pierre Bazin, Christine Engelking, Olivier Riffard, Wilfrid Messiez, Arbres de parcs. Un patrimoine à gérer, Tome 5, Institut Pour Le Developpement Forestier, 2001.