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Du sport pour les personnes en situation de handicap

Les associations sportives briardes se mobilisent pour rendre le sport accessible aux personnes en situation de handicap.

Brie Basket Club a ainsi déjà organisé 3 tournois nationaux de basket sport adapté. Le tennis de table ainsi que le volley ont également mis en place des créneaux pour le sport adapté.

Tennis de table adapté

 

En 2014, l’association sportive de tennis de table a créé des séances d’entraînement pour les personnes avec un handicap physique et/ou mental.
Jacky Vilatte, président de l’association, a souhaité faire profiter des locaux et de son expérience à des personnes en situation de handicap. « J’ai fait toute ma carrière auprès des handicapés, donc j’ai une sensibilité particulière », explique M. Vilatte. Un partenariat a été réalisé avec l’institut médico-éducatif de Savigny-le-Temple, ainsi qu’avec le foyer occupationnel Chaussy situé à Brie.

L’association s’est affiliée à la fédération française de sport adapté et une animatrice a été formée pour accueillir ce nouveau public. « Cela permet de donner un cadre à ce nouveau dispositif », commente M. Vilatte. Tous les 15 jours, des éducateurs accompagnent adultes et enfants handicapés pour des séances de tennis de table. « Ils viennent avec le sourire, le sport les fait sortir de leur quotidien », raconte le président. Aujourd’hui 23 personnes en situation de handicap s’initient au tennis de table.
Tél. 06  29  86  39  73 / astt.brie@gmail.fr

Mathias Patey, l’envie de jouer

 

Mathias est un passionné de volley-ball. Né avec un seul bras, il vient d’intégrer le groupe France de volley assis, et espère participer aux prochains Jeux paralympiques. Rencontre avec ce volleyeur, avant tout normal.

Comment as-tu été sélectionné en équipe de France  ?
On parle pour l’instant de groupe France, mais on s’entraîne pour devenir la première équipe de France. J’ai vu une publication qui parlait d’un colloque de volley assis sur Facebook pour devenir entraîneur et, après en avoir parlé à mon président d’association, il m’a envoyé en formation. La responsable m’a proposé de rejoindre un groupe de 15 personnes et j’ai fait mon premier stage 2 mois après.

Est-ce une fierté  ?
Je n’ai pas encore de mots pour exprimer ce que je ressens. Le fait d’être handicapé ne m’a jamais arrêté pour faire quoi que ce soit. J’ai toujours fonctionné comme ça. Après le premier stage, je me suis rendu compte que je faisais effectivement partie du groupe France et que l’on était tous soudés. Je trouve génial le fait d’avoir des handicaps différents, de souffrir différemment et d’avancer, de se porter les uns les autres.

Est-ce pour toi un combat pour faire changer les mentalités, les regards ?
Indirectement oui. Je suis volleyeur depuis 9 ans et au début, j’ai dû me battre pour me faire accepter et montrer que j’étais capable, que j’avais le droit de jouer au volley. Suite à ma formation, le comité départemental a décidé de m’intégrer dans la commission volley santé qui a pour objectif de développer, dans le département, les nombreuses disciplines de handy volley (volley assis, volley care, volley fit…).

Penses-tu que les équipements briards soient adaptés à l’handisport  ?
La plupart des gymnases sont accessibles en fauteuil car il n’y a pas de marche pour y pénétrer. Les bâtiments sont viables et on peut pratiquer l’handisport dans tous les gymnases de Brie. Ce qui manque, c’est plus un référent dans chaque club sportif pour développer l’handisport. Peut-être que les gens ont peur de comment aborder la chose.