Jusqu’au 16 juillet, la ville célèbre le Printemps de l’art urbain. L’occasion de découvrir cette forme d’art qui se veut accessible et dans l’air du temps.
Depuis 2016, le Printemps de l’art urbain est un rendez-vous festif et populaire autour de la création contemporaine.
À Brie, l’art urbain a toute sa place dans la programmation cultu- relle proposée par la ville. A tel point qu’Invader, un artiste de renommée internationale, y a réalisé l’une de ses œuvres, sans y être invité, en 2020. À l’origine, c’est bien dans la clandesti- nité qu’une nouvelle génération d’artistes a répandu l’art dans les rues, dans les années 1980. Au fil des ans, ce mouvement artistique a conquis la reconnaissance des critiques, sans pour autant renoncer à son essence même : des œuvres créées dans la rue, pour apporter beauté et poésie dans l’environnement urbain. Depuis 1998, l’Hôtel-Dieu expose l’art contemporain. Au fil des années, la biennale d’art contemporain a évolué pour laisser place, en 2016, à la première édition du Printemps de l’art urbain. Une évolution qui répond à une volonté politique en vigueur depuis de nombreuses années : celle de rendre l’art accessible au plus grand nombre. Et quoi de mieux que la rue pour cela ?
Un événement participatif
Aujourd’hui, le promeneur curieux peut admirer de très nom- breuses œuvres laissées sur les murs de la ville par des artistes venus d’horizons très différents. La manifestation s’étend désormais hors du centre-ville, avec l’action menée cette année autour du quartier des Chaperons. Tous les deux ans, la popula- tion briarde est invitée à participer directement à l’événement lors de rendez-vous festifs et populaires. Les établissements scolaires, de la maternelle au lycée, sont également de la partie. Pour cela, de nombreuses actions pédagogiques sont animées par la ville et les artistes, en amont de l’événement. Des concerts, des projections de films et des expositions com- plètent le programme.
Le Printemps de l’art urbain permet de faire venir à Brie des artistes d’envergure nationale et internationale. Voici un bref aperçu de l’édition 2023.
ALETEÏA plasticienne
Portée par le collectif Vandalisme Artistique Organisé, sa signature est une étoile reconnaissable immédiatement. Elle expose à l’Hôtel-Dieu jusqu’au 14 mai et vous invite à une création participative les 27 et 28 mai.
Portée par le collectif Vandalisme Artistique Organisé, sa signature est une étoile reconnaissable immédiatement. Elle expose à l’Hôtel-Dieu jusqu’au 14 mai et vous invite à une création participative les 27 et 28 mai.
BISK tagueur, graffeur, plasticien, sculpteur
Bisk a rapidement développé un style baroque, fourmillant de détails, et un goût certain pour la sculpture. Il anime les espaces que l’homme abandonne, les structures que l’on croyait vides.
BUST THE DRIP tagueur, graffeur, plasticien, sculpteur
Issu de l’univers de la danse et du hip-hop, Bust the drip est animé par les vibrations de la musique. Recréant le mouvement du corps, il associe le geste à la projection de peinture.
KOUKA peintre
Artiste franco-congolais, petit-fils du peintre Francis Gruber, Kouka développe ses thèmes de recherche autour de l’essence de l’Homme, et de l’identité.
KWIM graffeuse
Réalisant des portraits au style figuratif, Kwim revendique avec audace la féminité et l’indépendance. Elle fait partie d’un collectif américain, « Few and Far », permettant l’accès des femmes aux espaces de peinture.
MONSIEUR PLUME - graffeur, peintre, illustrateur
Inspiré par le monde populaire et les enjeux sociaux actuels, il développe une expression singulière, mêlant abstraction, mouvement et personnages de la classe populaire.
Et encore bien d’autres artistes...
VALÉRIE NOËL
Adjointe au Maire
En charge de la culture et du patrimoine
« Historiquement, l’art urbain a toujours eu vocation à donner à voir de l’art à un public qui n’a pas forcément l’habitude d’aller au musée ou dans des galeries. C’est une forme d’art qui se veut très accessible, tout en proposant des créations exigeantes. Ce courant apporte une réponse parfaite à la volonté de la majorité municipale de sensibiliser les Briardes et les Briards à toute forme d’expression artistique. Et à travers les actions pédagogiques et les rendez-vous festifs du Printemps de l’art urbain, nous faisons en sorte de vraiment associer la population à l’évènement. »
Pour cette édition 2023, le Printemps de l’art urbain rayonne au delà-du centre-ville. Mettant à profit la future déconstruction-reconstruction des Chaperons 2 et 3, la commune a associé les artistes et les habitants du quartier dans une vaste action d’art éphémère. Depuis un an, l’artiste briard Vince, du collectif « Ouvrons le champ des possibles » (OCP), sillonne les lieux à la rencontre de la population. Il a ainsi recueilli de nombreux témoignages, permettant la réalisation d’un véritable travail sur la mémoire du quartier. Depuis plusieurs semaines, des artistes reconnus de l’art urbain ont investi les façades des immeubles pour faire naître des œuvres éphémères pour rendre hommage aux Chaperons et à ses habitants. Venez découvrir ces créations et participer aux animations proposées lors d’un grand week-end artistique, citoyen et festif samedi 27 et dimanche 28 mai.
Samedi 27/05, 15h > 21h Dimanche 28/05, 15h > 19h
Entrée libre
Programme complet ici : https://bit.ly/3VbsSXm